
Le Pavillon de verre
Olivier Leroi
LIEU
Parc animalier et botanique de Branféré, Morbihan
DATE
juin > novembre 2013
PARTENAIRES
Fondation de France, parc animalier et botanique de Branféré, Eternal Network
La collaboration avec le parc animalier et botanique de Branféré
Lorsque la Fondation de France a hérité du domaine de Branféré, elle s’est engagée à poursuivre l’œuvre de Paul et Hélène Jourde, créateurs d’un paradis des animaux autour de leur manoir. Respectueux de l’esprit du lieu et de l’œuvre d’Hélène qui s’est inspirée de cet Eden sur terre dans ses nombreuses peintures, le Parc de Branféré et la Fondation de France ont initié, en 2011, un programme de résidence d’artiste. Le développement de ce programme est mené en collaboration avec Eternal Network, structure de médiation et de production en art contemporain.
LE PROJET
Familier des forêts, de leur faune et flore, Olivier Leroi s’est intéressé au caractère singulier de Branféré, fruit des voyages et des rêves extravagants de ses fondateurs.
S’appuyant sur un travail d’observation de la vie qui anime le domaine et les échanges avec les équipes qui y travaillent, il a conçu l’installation Le Pavillon de verre.
En utilisant une serre horticole, posée discrètement sur le parcours des visiteurs, ce pavillon s’intègre à son environnement par sa forme et sa transparence. Olivier Leroi y a réuni un ensemble d’œuvres sur différents supports et matériaux très divers, dessins, sculptures ou encore pièces hybrides où des éléments manufacturés reçoivent comme des greffes des résidus du monde animal et végétal.
Enjoués et poétiques, les titres des œuvres exposées participent aussi à construire cet univers imaginaire où le familier côtoie l’extraordinaire et les formes épousent les mots : Le Mievre et la tordue, L’Énergie, Le Gourou du lotissement, Le Meurtre du teckel siamois, Le Coucou, Le Souffle…
En écho au monde imagé du parc,Le Pavillon de verre s’ouvre sur des paysages mentaux, sur d’autres voies pour appréhender la nature des choses et des êtres.
« J’ai choisi de construire ce cabinet de verre pour montrer des œuvres en résonance avec la question animale, l’anthropomorphisme, l’idée de nature. En complément à cette "implantation" quelques œuvres seront réalisées à partir de la collecte de plumes, poils et autres éléments que laissent les animaux du parc.
L’intérêt de la relation au milieu et ici plus particulièrement pour les plumes, c’est sans doute la plume de geai trouvée et offerte par mon grand-père comme un trésor quand j’étais jeune enfant, un don que fait l’oiseau sans altérer le cours de sa vie. » Olivier Leroi
L’installation invite les visiteurs à s’éclipser, un temps de rencontre à mi-parcours avec ce cabinet "curieux" et éphémère, puis à reprendre leur promenade enrichis de nouvelles associations d’idées et d’images, de fables et de formes.
Le Pavillon de verre évolue pendant toute la durée de la résidence grâce aux nouvelles œuvres que l’artiste réalise au fur et à mesure de la collecte des "dons" dans le sillage des animaux. Une édition de cartes postales est également prévue à partir d’un jeu d’acteur, Thierry Robard, dans la peau du marabout (l’oiseau) qui sur une invitation de l’artiste interagit avec les comportements et postures des animaux du parc.